Il existe un point positif au confinement, malgré toutes les souffrances que nous avons traversé. J’ai replongé dans une activité que je ne pratiquais plus depuis belle lurette : la lecture. En lisant, j’ai rêvé, j’ai voyagé, j’ai oublié. J’ai repris le goût de la lecture. Cet été, je continue de lire dès qu’une fenêtre me le permet. Je découvre des auteurs fabuleux, la plupart sont contemporains. Je vous propose un tour d’horizons des titres les plus bluffants, les plus extraordinaires, les plus forts. Voici les livres qui m’ont fait rêver. Certains titres donnent envie de déplacer les montagnes.. En toute fin de billet, je vous dévoile mes trucs et astuces pour trouver des livres de seconde main.
Lire est mon passeport évasion
Lire est une activité qui m’extrait littéralement de ma carcasse. En lisant, je randonne, je voyage, je me projette dans des expéditions extraordinaires. Bref, grâce à la lecture, je pratique des activités sportives extrêmes, j’approfondis mes connaissances sur la montagne, j’améliore ma technique de marche nordique. Prêt.e à me suivre ?
Un échappatoire extraordinaire..
Alors que la lecture a toujours accompagné mon quotidien, les dix dernières années ont été plus sèches d’un point de vue nourriture spirituelle. Par spirituelle, j’entends l’élévation de l’âme par la lecture, le plaisir d’échapper de son corps et de son quotidien en étant happé par une histoire captivante. Aucun clin d’œil avec une quelconque religion donc 😉
.. et salvateur
La lecture a été aussi un excellent remède à la chape de plomb qui s’est abattue par la crise sanitaire. Les voyages, l’évasion, les sorties en montagne ont été possibles depuis mon fauteuil, sans pass sanitaire ni test PCR. Souvent j’ai lu devant un feu de bois, recroquevillée dans une grosse couverture moelleuse. Un cocon pour se retrouver, pour échapper à la morosité extérieure.
Vous aussi vous lisez ?
Sans doute certains d’entre vous ont retrouvé le même plaisir à plonger dans un livre ? Si vous disposez d’excellents titres sur le thème du sport, de l’aventure humaine, des terres lointaines, je vous invite à les partager, histoire d’en faire profiter la communauté Wild&Run.
Mes titres préférés
Mes lectures sont hétéroclites, toutefois elles se rejoignent sous un thème fédérateur : l’excellence. Lorsque l’écriture, le contenu ou la créativité des livres me sidère, cela en devient un titre exceptionnel.
Nos contemporains francophones
En dehors du thème du sport, de la nutrition et des récits de voyage, j’avoue être irrésistiblement attirée par la littérature contemporaine classique, majoritairement francophone. Lire Carole Martinez, Jean-Christophe Rufin ou Vigan sont des plaisirs ultimes. Ils manient la langue française de façon inégalée et élèvent notre âme.
Pour voyager ailleurs
J’ai récemment découvert Patrick Deville dans son excellent Peste et Choléra. D’une part, ce titre fait écho à la crise que nous traversons : l’histoire se déroule au temps de Pasteur. L’approche épidémiologique de l’époque était pragmatique, mais je m’égare, revenons au synopsis.
Indochine française
Dans Peste et Choléra, nous découvrons la biographie d’un jeune médecin suisse. Son périple nous mène en Indochine française. Ce jeune homme discret se révèle lorsqu’il entame ses premières explorations. Fabuleux. Deville décrit ses périples, ses missions périlleuses, ses réalisations. Si mon cœur est tourné vers le continent africain, j’ai eu pour la première fois un véritable coup de cœur pour l’Asie et le souhait de visiter un jour le Vietnam, en particulier découvrir le patrimoine légué par ce médecin au pays.
Sur les chemins de Provence
Une excellente lecture est le deuxième roman d’Olivier Moreaux, Strava mon amour. Vous connaissez l’auteur : c’est l’ancien cogérant de l’agence de voyage Travel2Run, agence spécialisée dans les voyages sportifs. Je vous conseille de placer ce titre rafraichissant dans vos valises cet été.
Strava mon amour
Olivier Moreaux nous propose une balade à vélo sur la Côte d’Azur avec Alexis, c’est un voyage itinérant pour ceux qui connaissent la région. On entend les grillons et le Mistral. Sur fond de Coupe du Monde de football 2018, son héros, Alexis, nous entraîne dans une histoire bien singulière, un tantinet provocant. Les dialogues sont léchés et l’on retrouve l’esprit aiguisé de son auteur. La fin est rythmée, bien construite et, sans révéler quoi que ce soit, j’ai été surprise par l’issue inattendue.
Arthaud, au plus proche de la montagne
Une collection découverte pendant le confinement est celle proposée par Arthaud, en format poche – cette collection couture est époustouflante par la qualité des auteurs invités à s’exprimer. Etienne Klein en particulier, m’a emmené en haute montagne et m’a fait comprendre deux-trois petits trucs sur cette traque incessante que certains d’entre nous ont de gravir des sommets, puis de recommencer, sans cesse. Mmmmh, cela vous parle, n’est-ce pas ?? Le titre Psychisme ascensionnel est fabuleux.
Etienne Klein, un monstre de l’écriture
Depuis, j’ai acquis de nombreuses publications d’Etienne Klein. Physicien de formation, ce scientifique est aussi philosophe et alpiniste aguerri. Cela forme une personnalité hors norme, pointue dans ses domaines d’excellence et humble à la fois : un exemple dans notre monde de fous. Son rapport à la Terre et à l’Univers est passionnant. Si ses écrits scientifiques vous paraissent difficiles à lire, j’ai une solution de vulgarisation.
Etienne Klein en audio
Etienne Klein tient une chronique scientifique sur France Inter, également disponible en podcast via l’application de Radio France. Autant vous prévenir : suivre les échanges avec les scientifiques invités relève parfois de l’UTMB pour un non-initié, mais je vous assure, accrochez-vous, car même si vous ne retenez que 10% de l’info, c’est jubilatoire au niveau de la connaissance. La série sur Einstein est exceptionnelle, mais je m’égare 😉
Marcher avec, une autre collection pépite
La maison Salamandre propose un format qui plaira aux aventuriers : c’est la collection Marcher avec. Une collection raffinée, qui propose des auteurs contemporains sur le thème de l’aventure, principalement des marcheurs mais pas que, puisque sont proposés des exploits sportifs réalisés dans la plus grande discrétion médiatique.
Claude Marthaler
J’avoue avoir acheté le premier titre simplement pour l’évocation qu’il offrait : l’appel du volcan, de Claude Marthaler. Il y décrit l’ascension de l’Ojos del Salado, un monstre à 6893 mètres dans les Andes. C’est un récit bouleversant. L’écriture est exceptionnelle (à faire pâlir d’envie les écrivains de romans de gare) et honnêtement, j’ai dû me reprendre à plusieurs fois pour (tenter de) comprendre ses multiples messages.
L’appel du volcan : le pitch
Au-delà de la performance d’avoir gravi l’Ojos del Salado, le plus haut volcan au monde, le récit nous entraîne sur des réflexions personnelles et la découverte de ce grand monsieur qu’est Claude Marthaler. La première partie décrit avec précision la préparation et l’ascension du volcan. Le périple à vélo est instructif et rempli de conseils pratiques pour l’Argentine et le Chili, notamment lorsque l’on se retrouve en très haute altitude.
Une notion oubliée : la solidarité, la vraie
L’on y découvre la solidarité habituelle des hommes en milieu hostile, une notion que nous avons redécouverte avec les inondations dramatiques en Belgique. Je fais tristement le pari que cette entraide sera vite oubliée. Cette liaison entre humains existe heureusement partout ailleurs et de façon pérenne, dès que nous sortons d’Europe. Notre mode de vie égoïste à l’européenne mérite réflexion, vraiment.
Tour du monde à vélo
Dans l’appel du volcan, on apprend que Marthaler a sillonné le monde à vélo, à la rencontre des peuples et de ses curiosités géographiques. Ses publications sont nombreuses à ce sujet. Vous vous en doutez : je vais les traquer pour mes futures lectures de l’hiver.
Découvrir qui est Marthaler, par Marthaler
Au-delà de la performance physique, Marthaler nous entraîne dans sa vie, son passé. Nous l’accompagnons dans une introspection très intime, on pourrait presque dire une forme de coming-out familial. Il nous parle de ses parents, de ses frères, de sa vie passée. Certains passages sont réellement émouvants ; je pense en particulier au chapitre « séismes ». Il m’a fallu quelques heures pour digérer ce que j’avais lu, puis reprendre la suite du livre. Ce livre est à savourer en toute quiétude, c’est un voyage philosophique, une pépite, un cinq étoiles. A lire dans le calme absolu. Je le recommande chaudement.
Collection Marcher avec
Mes lectures fonctionnent au coup de cœur et sans aucune rationalité. J’ai trouvé un second titre de la même collection, qui attend sagement dans la pile des livres à lire. Il s’agit de L’Univers sous mes pieds, de Blandine Pluchet. Je piaffe d’impatience de le découvrir. Aurais-je le même plaisir à dévorer les pages que les écrits de Marthaler ?
Les Conquérants de l’Inutile
Je fais cette petite parenthèse sur un titre publié en 1961 par Lionel Terray. L’écriture est loin d’être transcendantale : c’est le style de l’époque, bref, il faut s’accrocher. La collection jeunesse que propose Gallimard est destinée à un jeune public et le texte a heureusement été adapté. C’est curieusement la première biographie d’un montagnard que je me suis offerte alors que j’étais enfant.
Première attirance pour la montagne
Je me rappelle exactement les circonstances : une librairie étriquée près de la Place Stéphanie à Bruxelles, un rayon enfant à l’étage. Il faisait chaud, l’extérieur était déjà plongé dans l’obscurité, c’était l’hiver. Il fallait se dépêcher car la librairie fermait ses portes. J’ai choisi impulsivement deux tomes dans la collection Mille Soleils, auteur : Lionel Terray, parfait inconnu à mes yeux. Le prix était exorbitant pour mes petites économies. Mes parents, complètement décontenancés et surpris par ce choix, ont tenté de me décourager. En vain. J’ai tenu mordicus à ces deux tomes, que j’ai toujours d’ailleurs. Vous vous demandez pourquoi cet auteur, eh bien, c’est un mystère, je ne le sais pas moi-même. Ces deux livres m’accompagnent encore ; je ne suis pas prête à m’en séparer.
Le roi des rois, classique des classiques
Je rebondis sur un autre explorateur écrivain. Les écrits de Frison-Roche sont de grands classiques. S’il faut en choisir un, sans hésiter ce sera Premier de cordée. Le style est certes désuet, mais ce montagnard de naissance décrit avec exactitude le peuple de l’altitude, sans fioritures. On est très loin de l’arrogance dont certains s’arrogent après quelques courses en moyenne montagne.
Deux mondes qui s’opposent
Alors adolescente, j’ai lu plusieurs titres de Frison-Roche. Dans La grande crevasse et Retour à la montagne, l’histoire de la citadine face au peuple de la montagne m’a attristée. J’ai pris conscience que je ne ferai jamais partie de ce monde. On nait montagnard, on ne le devient pas. La plus grande leçon face à la nature est d’entretenir son humilité.
Aventure et histoire..
Puis-je vous proposer un ovni ? Il s’agit du récit magnifiquement bien traduit que propose Kim Leine. Dans Les prophètes du fjord de l’Eternité, l’auteur danois nous emmène au Groenland à la fin du XIXe siècle, sur les traces d’un pasteur tout récemment ordonné. L’auteur décrit les conditions épouvantables qu’ont traversé ces colons venus évangéliser les peuplades locales. Aussi bien les conditions d’hygiène que l’alimentation sont hallucinantes. La nature est toute puissante et les hommes bien faibles. Un rapport de force sans pitié. C’est un excellent roman qui vous hantera des jours durant. Impossible de prendre une pause quand on l’a démarré.
Esprits sensibles s’abstenir
L’histoire est effroyable, autant vous prévenir. Je sors de ce livre bien secouée. Je suis allée rechercher certains faits historiques pour les distinguer de la fiction. La cruauté de la vie de l’époque est parfois dure à lire. De plus, le personnage principal est antipathique à souhait : froid, inhumain, dénué de toute empathie.
On continue avec la vie sauvage
Les titres de la maison d’édition Gallmeister me plaisent énormément. Depuis un an, les couvertures ont fait l’objet d’un lifting visuel, rendant le format absolument irrésistible. La particularité de cette maison d’édition américaine, c’est de traduire en français les titres les plus spectaculaires. La traduction est de grande qualité ; je n’ai jamais été déçue.
Voyage au pays de l’Oncle Sam
La totalité des titres Gallmeister publiés avant 2021 se déroulent aux États-Unis ou en Alaska. Le rapport de force avec la nature est omniprésent. La dimension de l’homme, son humilité face à la vie sauvage et les aléas naturels nous rappellent combien nous sommes réduits à poussière. Notre arrogance d’homme civilisé est pulvérisée. Le temps de la lecture, le lecteur reprend la place qu’il n’aurait jamais dû quitter face à la nature. Je vous dévoile ci-dessous mon top-3 des titres Gallmeister.
David Vann
Tous les romans de Vann plongent le lecteur dans les rigueurs de l’Alaska. C’est une terre hostile pour l’homme, les erreurs ne pardonnent pas. Le roman le plus anxiogène est Sukkwan Island. Cette île perdue au milieu de nulle part est le théâtre d’une tragédie sans nom. L’écriture acérée de Vann vous transperce.
Tout bascule en une phrase
Tout d’un coup, l’irréparable est là. Sur le coup, je me dis, j’ai raté quelque chose en amont ? Me voilà à relire les paragraphes au-dessus, puis je reprends carrément le chapitre du début. Ce n’est pas possible. L’inéluctable est pourtant annoncé. Il faut s’y résoudre et l’accepter. La suite est dure à lire. C’est un excellent roman que vous n’oublierez pas facilement.
Gabriel Tallent
Bon, vous êtes bien accrochés, prêts à lire l’histoire suivante, celle de Turtle dans My Absolute Darling ? Le roman de Gabriel Tallent vous fait basculer dans le monde des survivalistes en Californie. Certaines parties sont trash, c’est presque insoutenable à lire. Plusieurs personnes de mon entourage ont d’ailleurs stoppé la lecture car cela allait trop loin. Je l’ai lu jusqu’au bout. Au-delà des horreurs infligées, le roman oppose à cette absurdité humaine une douceur inégalée pour la nature. Les premières pages décrivent la végétation avec une précision de scalpel, c’est presque un traité de botanique vulgarisé. La petite Turtle vit en communion avec son environnement naturel. A vous de voir.. Jeunes parents s’abstenir.
Jamey Bradbury
Retour en Alaska avec Turtle pour découvrir la vie de cette adolescente loin du tumulte des grandes villes. Une histoire bien triste. Au départ, le récit de Jamey Bradbury ne m’avait pas plu, mais il m’a hanté des jours durant après la lecture, ce qui m’a fait revenir sur ma décision : c’est un excellent roman. Moins horrifiant que l’ouvrage de Tallent (voir pitch au-dessus), mais tout de même effrayant par l’approche réaliste de ce que doit être la vie en Alaska.
Le meilleur pour la fin..
Courir ou mourir, le point de vue de Kilian Jornet sur le dépassement de soi. Ce livre m’a été offert par une amie lorsque j’ai commencé la course à pied, histoire de me motiver et me montrer le chemin. Mes blessures récurrentes m’ont vite rappelé que les exploits n’étaient plus pour moi..
Kilian Jornet
L’écriture est loin d’être transcendantale – on ne s’improvise pas écrivain, à chacun son métier – toutefois on perçoit rapidement les motivations et l’obstination de se dépasser de cet ultratrailer hors norme. Son surnom d’extraterrestre n’est pas usurpé : son parcours est bluffant.
Euh on se calme !
Assez déconcertant pour le néo-coureur que j’étais, je ne suis pas certaine d’avoir bien suivi Jornet dans son grand délire mental. Je respecte ce grand monsieur qui enchaîne les exploits, notamment la série de sommets de 8000 entamés en 2017, dont l’ascension de l’Everest qu’il a recommencé, car la première ascension n’était pas assez étincelante.. Quand je compare sa condition physique à la mienne après ma petite balade à 4000m sur l’Allalinhorn, je frémis..
Dénicher des livres en seconde main
Voici quelques conseils pour trouver des livres moins chers : les ventes en seconde main offrent souvent des titres récents et en parfait état. Et puis, cela fait du bien à la planète..
Pêle-Mêle
L’un de mes grandes passions est de dénicher le titre que je convoite en seconde main. Cela relève de la chance et de la persévérance. J’ai mes habitudes chez Pêle-Mêle, je m’y rends régulièrement en fin de semaine, surtout lorsque j’ai besoin de décompresser. Un passage dans cette boutique et me voilà requinquée pour la semaine. Fouiner les rayonnages me procure un bien être insoupçonné. J’en ressors déstressée, pleine de joie, toujours avec des pépites en main.
Mon rituel n’est pas toujours identique
J’y rentre au radar et l’inspection des rayons commencent souvent par une intuition, je sens qu’il est là. Très vite, je choisis un premier rayonnage en fonction de la foule : j’aime être seule. Je m’approprie la verticalité des étagères. Je monte sur un tabouret et je commence par le haut. La tête se penche et la recherche démarre : de gauche à droite ou de droite à gauche, peu importe. Chaque tranche est lue. Commence une quête qui va m’emporter sur 1 à 2 heures, le temps s’arrête. Toucher les livres, les ouvrir, lire des dédicaces ou des notes du précédent propriétaire, sont autant de petits plaisirs qui rendent le titre irrésistible. Et franchement, trouver un titre que l’on convoitait depuis plusieurs semaines, est un véritable sacre : je l’ai !
Rayons sport, nutrition & récits de voyages
Pêle-Mêle propose des sections très diverses :
- La section récits de voyages est bluffante. Egalement très (trop) petite, elle regorge de pépites. Clairement, je dois me retenir, j’achèterais tout. C’est le rayon qui permet de m’évader, d’apprendre sur la nature, la montagne. La plupart des titres présentés dans ce billet proviennent de cette section.
- Le sport est le rayon pauvre de la boutique. Très hétéroclite, les titres présentent aussi bien de la technique que des récits personnels de grands champions. Clairement c’est le coup de chance qu’il faut pour dénicher une pépite. Arriver le bon jour au bon moment 😉
- L’alimentation est présentée en plusieurs endroits : la majorités des titres concerne des livres de recette classiques présentés par thème. La quantité et la variété donnent le tournis, c’est hallucinant. A côté, vous trouverez un rayonnage de livres sur l’alimentation particulière : sans gluten, sans lactose, sans sucres ajoutés, avec des super aliments, sans cuisson, vegan, certains régimes comme le paléo ou le kéto. Cette section particulière est proposée également dans le rayon médecine, cela vaut la peine d’y jeter un œil.
- Jetez également un œil à la section « écologie/environnement », où certains titres proposant des recettes culinaires en mode survie ou zéro déchet se trouvent régulièrement. Une magnifique inspiration pour rester dans la naturalité et le respect de la planète.
Vous connaissez Babelio ?
Ma liste de titres est enregistrée dans Babelio, l’application qui vous permet de trier vos lectures selon plusieurs catégories. J’ai une longue liste de titres « à trouver », que je complète régulièrement. Faites-moi signe si vous êtes sur Babelio, on se partagera nos pépites !
Et sinon, le prêt !
Je suis une assidue de la bibliothèque communale d’Ottignies, les nouveaux romans sont placés à l’honneur. La sélection proposée est un véritable indicateur de tendances. Le personnel est aux petits oignons et très à l’écoute. C’est toujours exaltant d’échanger avec des passionnés. La bibliothèque offre la possibilité d’acheter des titres à notre demande. Qu’on se le dise, le service est 5 étoiles.
Prêt en ligne
Je n’ai jamais passé le pas, mais il semblerait que le service offert par lirtuel.be, la plateforme de prêt de livres numériques, soit de grande qualité. Personnellement, j’aime toucher le papier, tourner la page, humer son odeur.. Un peu fétichiste la fifille, j’avoue 😉
Addict des librairies indépendantes
Lorsque le titre est récent, la probabilité de le trouver en seconde main est réduite, quoique pas impossible. La règle « arriver au bon moment au bon endroit » est cruciale. Je succombe parfois à un livre neuf, dans l’une de mes adresses fétiches. Le rayon « aventure » est particulièrement bien fourni dans les librairies Graffiti à Waterloo et Papyrus à Namur. La librairie des Saules à Ohain vous commandera ce que vous recherchez. Ce sont des adresses en or : le conseil est 5 étoiles.
Achat en ligne, mais pas n’importe où..
La crise sanitaire a renforcé mes convictions, priorité aux achats en seconde main, sinon du neuf à commander chez un libraire indépendant. Il m’arrive toutefois de passer commande en ligne, mais je ne passe pas par les grandes plateformes dont je tairai le nom. Il y a moyen d’acheter directement auprès de la plupart des maisons d’édition. Connaissez-vous ainsi la maison d’édition de Thierry Souccar, lanutrition.fr ? Et sinon vous avez le service Librel.be, en lien avec la librairie indépendante la plus proche de chez vous.
Lire, et puis transmettre..
Je vais vous surprendre, mais je ne conserve pas systématiquement les volumes. D’abord pour une raison très pratique, je ne pourrai pas tous les stocker, mais aussi parce que j’aime l’idée que le livre poursuive sa mission auprès du lecteur suivant. Il m’arrive régulièrement d’en revendre chez Pêle-Mêle, mais je les donne aussi pour le bonheur que cela provoque.
Boite à livres, ou pas..
Avez-vous déjà essayé de déposer votre meilleur titre dans une boite à livres, ou le déposer sur un banc avec un petit mot « bon voyage » ? L’exercice est intéressant, je vous le conseille, vraiment. Je les donne autour de moi lorsque je trouve le lecteur suivant. Vous m’entendrez dire : prends ton temps pour le lire, rends-le moi à l’occasion. En réalité, je vous le transmets en douceur, c’est très bien ainsi.
Vers les écoles du monde entier
Mes livres scientifiques partent à Louvain-la-Neuve dans une donnerie qui s’occupe de dispatcher les titres francophones dans les écoles du monde entier. Lorsque je voyageais en Afrique, il y a « fort fort lointain », j’emportais toujours quelques livres qui allaient trouver leur place là-bas.
Bouquinerie à Ottignies
Ma dernière adresse pépite, c’est la Bouquinerie à Ottignies. Cette toute nouvelle adresse dans le cœur de ville accueille vos ouvrages, récents ou non, afin d’être revendus à tout petit prix. Alexandre tient la boutique et vous conseillera avec passion.
C’est grave, docteur ?
Collectionner les livres s’avère addictif, je l’avoue. Maintenant que j’ai l’assurance de pouvoir retrouver facilement un titre autour de moi, j’accepte plus facilement de m’en séparer. En fait, je relis rarement un titre, même excellent. L’abondance que nous avons aujourd’hui à portée de main me pousse à lire de nouveaux auteurs, à découvrir leur nouvel ouvrage.
Je me soigne, je me soigne..
Il reste néanmoins beaucoup (trop) de livres à la maison (je n’oserai pas vous avouer le nombre de bibliothèques que nous avons..), et parfois je fais l’exercice suivant : si je partais demain vivre dans une tiny house, quels ouvrages emmènerais-je absolument ? Cela aide à voir clair, à se séparer de titres qui n’apportent rien, à se préparer mentalement à en voir partir d’autres. Mais clairement, ceux que je garderais, seraient des livres qui m’apportent de la joie, qui me transportent ailleurs, qui me font voyager, qui m’apprennent la richesse et la créativité de l’homme. Vous aussi ?
Vous trouverez ci-dessous la liste des livres évoqués dans ce billet. Bonne lecture, et un bel été à vous !
Exploits sportifs et biographies, romans avec un rapport à la nature :
- Bradbury Jamey, Sauvage, Gallmeister, 2019.
- Deville Patrick, Peste et Choléra, 2012, disponible en poche.
- Frison-Roche Roger, Premier de cordée, 1942.
- Jornet Kilian, Courir ou mourir, 2015, en poche.
- Klein Etienne, Psychisme ascentionnel, Collection Versant intime, Arthaud, 2020.
- Leine Kim, Les prophètes du fjord de l’Eternité, 2015, disponible en poche.
- Marthaler Claude, L’appel du volcan, Collection Marcher avec, Salamandre, 2021.
- Moreaux Olivier, Strava mon amour, publié à compte d’auteur, 2021. URL : https://www.stravamonamour.net
- Pluchet Blandine, L’Univers sous mes pieds, Collection Marcher avec, Salamandre, 2020.
- Tallent Gabriel, My Absolute Darling, Gallmeister, 2018.
- Terray Lionel, Les conquérants de l’inutile, Collection Mille Soleils, Gallimard, 1961.
- Vann David, Sukkwan Island, Gallmeister, 2010.
Mes adresses où vous trouverez du conseil CINQ étoiles
- Bouquinerie du Pub, un lieu insolite tenu par Alexandre, il collecte les livres et les revend à un prix dérisoire. Profitez de votre passage pour vous attabler et siroter un délicieux café local.
- Librairie Graffiti à Waterloo, un véritable coup de cœur pour cette (en apparence petite) librairie. Les sélections FABULEUSES sur les récits de voyage et l’alimentation, en particulier les recettes vegan ou le batch cooking.
- Librairie Papyrus à Namur, avec une section spécialisée sur la rando, les voyages itinérants, l’alimentation en autonomie complète. Ils sont présents sur certains salons, dont Le Relais des Voyageurs à Namur.
- Librairie des Saules à Lasne, le long d’une route passante où l’on n’a pas envie de s’arrêter.. et pourtant, passé la porte, ce tout petit espace regorge de pépites en tout genre et exclusivement les titres les plus récents. Accueil adorable et conseils personnalisés.
- Pêle-Mêle à Bruxelles et à Waterloo, de véritables cavernes d’Ali-Baba pour celles et ceux qui ont le courage et le temps de fouiner. Ma deuxième maison.